Aller au contenu

Les alternatives de mobilité face aux choix contestables de l’Etat.

Quelle est la vision de l’Etat et son soutien à l’économie sociale en matière de mobilité ? Comment aborde-t-il sa politique de mobilité dans une conjoncture d’austérité ? Où se situe le curseur entre l’engagement citoyen et la prise en charge des pouvoirs publics ? Des initiatives existent dans le champ de l’économie sociale et s’intègrent petitement aux politiques de mobilités des différents niveaux de pouvoir belges. Des acteurs comme la coopérative « La Locomobile » et Mpact asbl (anciennement Taxistop) mettent en avant des pratiques permettant de sortir d’un modèle principalement « autosoliste ». Plus largement, la relation entre les pouvoirs publics et l’économie sociale s’illustre aussi à l’échelle européenne, et plus précisément française, dans le contexte de la libéralisation du réseau ferroviaire européen. La création récente de Railcoop, première coopérative française active dans le rail, est assez singulière dans le domaine. Au travers des témoignages de ces trois structures, trois tendances, parmi d’autres, de l’articulation entre le champ de l’économie sociale et le rôle de l’Etat sont relevées. Celles-ci questionnent aussi plus largement les pratiques de mobilité et de consommation.

 

Cette analyse fait partie d’un dossier mobilité constitué de 3 analyses. 
Lire « Mobilité à deux vitesses – Concilier l’urgent et l’essentiel. »
Lire « Quel avenir de la mobilité ? Les conséquences de nos comportements de mobilité. »

par Olivier de Halleux