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Depuis quelques années, l’ADMR se pose la question de son impact auprès de ses bénéficiaires mais une simple étude de satisfaction semble trop légère. Alors membre de SAW-B, la directrice de l’ADMR entend parler du concept d’impact social lors d’une de nos assemblées générales. La démarche semble correspondre à ses attentes. Les instances internes de l’ADMR et SAW-B se sont dès lors alliées pour co-construire et s’adapter aux besoins de la structure.

Durant environ deux ans, SAW-B a tenu le rôle de garant, consultant et accompagnateur. Ainsi, nous avons évité de nous égarer et nous perdre dans autre chose qu’une étude d’impact social. Nous ne sommes pas tombés dans une analyse statistique, financière, purement qualitative.

Les aides familiales étaient désireuses de connaitre l’impact de nos actions sur nos bénéficiaires. Elles sont donc allées à leur rencontre et ont assuré la récolte des informations. Le taux de réponse à notre étude est d’ailleurs exceptionnellement haut! Je pense que ce résultat est dû à la forte mobilisation de nos équipes ainsi qu’à la méthodologie de SAW-B qui implique tous les niveaux de décision et instances de l’ADMR. L’intensité de la légitimé reconnue à l’ADMR nous a surpris et nous a aidé à mettre en lumière la polyvalence des rôles et leur importance : l’accompagnement, la mise en lien. Nous avons récolté des témoignages touchants et nourri notre discours et notre vision de l’aide à domicile. A la veille des élections, nous avons pu construire un plaidoyer politique qui prouve la valeur de l’assurance autonomie.

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– Brigitte Pierard, directrice générale de l’ADMR et Mathilde Balthazart, coordinatrice générale de l’ADMR –