Le prix de la guerre, le coût de la paix.
Depuis quelques années, les discours politiques et médiatiques nous préparent à l’inévitable: la guerre. Les budgets militaires explosent, les alliances se resserrent, les industries de l’armement prospèrent. Pendant ce temps, les budgets pour la paix, la diplomatie ou les solidarités s’amenuisent. Et si nous étions en train d’accepter, sans vraiment en débattre, qu’un monde plus sûr passe forcément par plus d’armes?
De la mise en garde d’Eisenhower au retour de Trump, de la dépendance européenne aux États-Unis à la complaisance envers certaines guerres, ce texte interroge nos choix collectifs. Pourquoi cet effort colossal est-il acceptable pour l’armement, mais jamais pour le social ou l’écologie? Que signifie «préparer la guerre pour préserver la paix» dans un monde où les conflits ne sont plus seulement militaires, mais économiques, numériques et idéologiques?
Et surtout: pendant que nous débattons de défense et de sécurité, de quoi ne parlons-nous pas?
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©Jordy_meow pour Unsplash
Joanne Clotuche
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