Les maisons de repos associatives : un secteur dynamique de l’économie sociale.

L’économie sociale est plurielle et, parmi les secteurs méconnus de l’économie sociale, il y a les maisons de repos associatives. Elles ont une manière bien à elles, bien spécifique à leurs réalités, de mettre en oeuvre les principes de l’économie sociale. Vous le découvrirez dans cette analyse où nous interviewons Catherine Dechèvre, responsable du secteur «Ainés» à l’UNESSA. Le secteur des maisons de repos – qui pâtit souvent d’une mauvaise image auprès du public – est en réalité dynamique et innovant dans les maisons de repos associatives. Leurs pratiques répondent aux besoins sociaux des aînés vus de manière bien moins restrictive qu’une approche limitée aux soins de santé ou à la sécurité.

Comment ? En mettant en œuvre des approches qui suscitent la participation, nourrissent l’estime de soi et les sentiments d’utilité ou de bien-vieillir. Ce faisant, double impact: non seulement la maison de repos devient un lieu vivant pour ses habitants mais elle réaligne aussi le personnel avec sa conception du sens du travail, avec ses valeurs liées à la notion de prendre soins des aînés. Mais tout n’est pas rose pour autant… le financement, l’évaluation ou le contrôle ne facilitent pas la tâche des maisons de repos. Sans pour autant baisser les bras, comme le dit notre interlocutrice : «là où se trouve une volonté, il y a un chemin».