Les multiples visages de l’occupation temporaire
L’usage des bâtiments au sein de nos villes est marqué d’un paradoxe. Alors que de plus en plus de personnes rencontrent des difficultés à se loger, et que de nombreux collectifs et associations ont du mal à trouver des locaux, des milliers de bâtiments demeurent inoccupés. Pourquoi ne pas transformer le paradoxe en opportunité, et permettre à des personnes ou des collectifs de s’établir temporairement dans les bâtiments vacants ? C’est ce que propose l’occupation temporaire : garantir une utilité aux bâtiments laissés vides entre deux affectations.
Tous les acteurs de l’occupation temporaire ne partagent cependant pas les mêmes motivations, ni les mêmes pratiques. En s’appuyant sur la réalité de Bruxelles, cette analyse propose un panorama des acteurs en présence.
Derrière ce panorama, une question plane : quelle occupation temporaire voulons-nous pour nos villes ? Elle est traitée dans une seconde analyse, L’occupation temporaire sera-t-elle associationniste ?
par Mathieu Vanwelde
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